Les isoflavones sont au cœur de nombreuses discussions dans les domaines de la nutrition, de la santé et de la cosmétique. Naturellement présentes dans certaines plantes, notamment les légumineuses, elles suscitent à la fois de l’enthousiasme pour leurs bienfaits potentiels et de la prudence en raison de leurs effets hormonaux.
Dans cet article, nous faisons le point sur la nature des isoflavones, leurs effets sur la santé, les recommandations officielles, et surtout, sur les analyses de laboratoire qui permettent de les doser avec rigueur, notamment grâce à la chromatographie liquide haute performance (HPLC), une méthode de référence pour l’identification et la quantification des composés végétaux.
Une attention particulière sera portée aux enjeux pour les industriels et aux solutions d’analyses proposées par YesWeLab, expert dans la caractérisation des substances végétales.
Tabla de contenido
Que sont les isoflavones ?
Une sous-famille des flavonoïdes
Les isoflavones sont des composés naturels issus des plantes, appartenant à la grande famille des flavonoïdes, des polyphénols reconnus pour leurs propriétés antioxydantes. Plus précisément, elles forment une sous-famille spécifique : les isoflavonoïdes. Leur particularité chimique réside dans la position du groupe phényle sur leur squelette moléculaire : alors que les flavones ont ce groupe en position 2, les isoflavones l’ont en position 3, ce qui modifie leur comportement biologique.
Ce changement structurel confère aux isoflavones une action bien particulière : elles sont capables d’imiter l’action des œstrogènes humains en se liant aux récepteurs hormonaux. C’est pourquoi on les qualifie de phytoestrogènes : ce sont des substances végétales ayant des effets pseudo-hormonaux, sans toutefois être des hormones stéroïdiennes à proprement parler.
Des molécules au rôle biologique actif
On recense plusieurs isoflavones majeures dans le règne végétal, parmi lesquelles :
- Génistéine (5,7-dihydroxy-3-(4-hydroxyphényl)-4H-chromén-4-one)
- Daidzéine (7-hydroxy-3-(4-hydroxyphényl)chromén-4-one)
- Glycitéine (7-hydroxy-3-(4-hydroxyphényl)-6-méthoxy-4-chroménone)
- Biochanine A, Formononétine, Tectorigénine, Calycosine, Prunétine, etc.
Ces molécules sont présentes naturellement dans les tissus végétaux, souvent sous forme de glycosides (molécules conjuguées à des sucres), ou de dérivés tels que les malonates et les acétates. Ces formes conjuguées augmentent leur solubilité dans l’eau, mais sont instables et rapidement hydrolysées en aglycones (forme libre active) dans l’organisme.
Leur activité biologique varie selon leur structure, leur biodisponibilité et leur métabolisme individuel. Par exemple, certaines isoflavones peuvent être transformées par la flore intestinale en équol, un métabolite aux effets estrogéniques plus puissants, mais cette conversion ne se produit que chez certains individus selon leur microbiote.
Un intérêt croissant dans les secteurs agroalimentaire, santé et cosmétique
Grâce à leurs effets proches de ceux des œstrogènes, les isoflavones intéressent particulièrement l’industrie nutraceutique pour la formulation de compléments alimentaires à visée hormonale, notamment pour les femmes en période de ménopause. Leur action antioxydante et leur potentiel à réguler les réponses inflammatoires les rendent également attractives dans les formulations cosmétiques, pour améliorer l’élasticité de la peau ou renforcer la fibre capillaire.
Dans le domaine agroalimentaire, on les retrouve naturellement dans les aliments à base de soja ou d’autres légumineuses, mais leur présence nécessite un contrôle strict en raison de leurs effets potentiels sur la santé humaine. D’où l’intérêt croissant pour leur dosage en laboratoire, que ce soit pour évaluer la conformité réglementaire ou pour formuler des produits enrichis de manière sécurisée.

Où trouve-t-on naturellement les isoflavones ?
Les légumineuses, principales sources végétales
Les isoflavones sont présentes dans de nombreuses plantes, mais seules certaines espèces en contiennent à des concentrations significatives. Ce sont les Fabaceae, communément appelées légumineuses, qui représentent les principales sources naturelles d’isoflavones.
Parmi les plantes les plus riches, on retrouve :
- Le soja (Glycine max), véritable référence en matière de teneur en isoflavones, avec notamment la génistéine, la daidzéine et la glycitéine.
- Le trèfle rouge (Trifolium pratense), riche en biochanine A et en formononétine.
- Le kudzu (Pueraria lobata), utilisé dans certaines pharmacopées asiatiques.
- Les pousses de luzerne (Medicago sativa), le haricot mungo, le haricot vert, le voème (Vigna unguiculata), et les psoralea (Psoralea corylifolia), souvent utilisées en phytothérapie.
On note également des concentrations intéressantes dans le pois chiche, l’arachide et certaines racines médicinales. Cependant, les quantités d’isoflavones varient selon l’espèce végétale, le génotype, les conditions de culture, ainsi que le stade de développement de la plante.
Les formes d’isoflavones dans les plantes
Dans les tissus végétaux, les isoflavones se présentent majoritairement sous forme de glycosides (isoflavones liées à un sucre), et parfois sous forme de malonates ou de conjugués d’acétyle. Ces formes solubles sont facilement transportées dans la plante, mais instables : elles se dégradent lors des traitements thermiques ou au cours de la digestion, libérant les formes aglycones actives.
Ce processus influence fortement la biodisponibilité des isoflavones dans l’organisme humain, c’est-à-dire leur capacité à être absorbées, métabolisées, et à exercer leurs effets physiologiques.
Une concentration très variable selon les aliments
La teneur en isoflavones des aliments dépend de leur origine végétale mais aussi du mode de transformation. Certains procédés, comme la fermentation, peuvent fortement influencer la quantité d’isoflavones restantes dans le produit final.
Voici quelques exemples de produits classés selon leur concentration moyenne en isoflavones (en mg pour 100 g d’aliment) :
- Tofu nature : 20 à 40 mg
- Natto (soja fermenté) : 50 à 100 mg
- Tempeh : 40 à 80 mg
- Boisson au soja : 10 à 30 mg
- Protéines de soja texturées (crues) : 120 à 180 mg
- Graines de soja grillées : jusqu’à 200 mg
À noter que les aliments hautement transformés à base de soja (biscuits apéritifs, plats cuisinés végétariens, isolats de protéines de soja) sont souvent les plus concentrés en isoflavones, dépassant parfois les seuils recommandés pour une consommation quotidienne.
Le cas particulier du miso et des aliments fermentés
Contrairement à une idée reçue, les aliments fermentés à base de soja comme le miso ou le tamari peuvent parfois contenir des niveaux plus élevés d’isoflavones, du fait de la concentration du soja durant la fermentation. Le type de fermentation (bactérienne ou fongique), la durée et la température jouent également un rôle sur la structure et la transformation des isoflavones.
La fermentation permet en outre de libérer les formes actives (aglycones), ce qui peut augmenter leur biodisponibilité. Ce processus est donc à double tranchant : il peut réduire la teneur totale en isoflavones tout en augmentant la proportion de formes actives disponibles pour l’organisme.
Une base de données pour les produits alimentaires
Afin d’aider les professionnels à évaluer la teneur réelle en isoflavones des aliments transformés, des bases de données ont été constituées par des organismes internationaux comme l’USDA. Ces bases permettent de mieux anticiper les apports journaliers, en particulier pour les populations sensibles (enfants, femmes enceintes, consommateurs réguliers de produits à base de soja).
Ce travail de quantification est essentiel pour orienter les recommandations nutritionnelles, adapter les formulations industrielles et limiter les risques d’exposition excessive.
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Quelle réglementation encadre les isoflavones ?
Des recommandations françaises strictes
En France, la consommation d’isoflavones est encadrée par des recommandations officielles, notamment celles émises par l’AFSSA en 2005 (devenue ANSES). L’agence recommande de ne pas dépasser une dose maximale de 1 mg d’isoflavones par kilogramme de poids corporel et par jour. Cela signifie, par exemple, qu’une personne de 70 kg ne devrait pas consommer plus de 70 mg d’isoflavones par jour.
Ces recommandations s’appliquent aussi bien aux isoflavones présentes naturellement dans l’alimentation qu’à celles intégrées dans des compléments alimentaires. Elles visent à limiter les risques liés à une exposition chronique, notamment les perturbations endocriniennes évoquées précédemment.
L’ANSES a souligné l’importance de prendre en compte l’ensemble des sources alimentaires dans le calcul des apports journaliers, y compris les aliments transformés, souvent oubliés dans les estimations.
Une attention particulière aux produits transformés
Un problème majeur dans le respect de ces recommandations tient à la grande variabilité de concentration des isoflavones dans les aliments, en particulier dans les produits à base de soja transformé.
Des analyses menées par les autorités sanitaires ont révélé que certains produits du commerce peuvent dépasser largement la dose journalière recommandée, surtout en cas de consommation régulière. À titre d’exemple :
- Certains biscuits apéritifs au soja peuvent contenir jusqu’à 100 fois plus d’isoflavones que la sauce soja traditionnelle.
- Les isolats de protéines de soja, très utilisés dans les produits végétariens industriels (galettes, steaks, nuggets, boissons), concentrent fortement les isoflavones en raison de leur transformation.
Cela pose des questions de sécurité alimentaire, notamment pour les enfants ou les femmes enceintes, qui sont particulièrement vulnérables aux perturbations hormonales. L’ANSES recommande d’éviter la consommation régulière de produits au soja chez les enfants de moins de 3 ans, et appelle à la vigilance chez les femmes enceintes ou allaitantes.
Isoflavones et compléments alimentaires
Le marché des compléments alimentaires enrichis en isoflavones, souvent à visée ménopause, est en plein essor. Toutefois, ces produits doivent respecter des limites réglementaires strictes.
En France, bien que les isoflavones ne fassent pas encore l’objet d’une réglementation harmonisée au niveau européen, les autorités imposent :
- Des limites maximales d’apport journalier recommandées par produit (souvent 40 à 80 mg/jour pour un adulte),
- Des mentions obligatoires sur les emballages destinées à avertir les consommateurs (ex. : déconseillé aux femmes enceintes, enfants, ou personnes atteintes de pathologies hormonales).
En cas de non-conformité, ces produits peuvent faire l’objet de retraits de lots ou d’alertes sanitaires.
Analyses et conformité réglementaire en laboratoire
Pour garantir le respect de ces recommandations, les fabricants et formulateurs doivent faire analyser la teneur en isoflavones de leurs produits dans des laboratoires accrédités. Ces analyses permettent de :
- Vérifier la concentration réelle d’isoflavones dans la matière première ou le produit fini,
- Évaluer l’exposition potentielle du consommateur à différentes doses selon la portion recommandée,
- Documenter les dossiers réglementaires à transmettre aux autorités en cas de contrôle.
Ces analyses sont particulièrement cruciales dans les secteurs :
- Nutraceutique : pour valider les formulations et éviter les surdosages dans les compléments.
- Agroalimentaire : pour surveiller les concentrations dans les produits à base de soja (tofu, boissons, snacks).
- Cosmétique : lorsqu’un produit contient des extraits végétaux riches en isoflavones pouvant migrer à travers la peau.
En France, ces tests doivent idéalement être réalisés dans des laboratoires accrédités ISO 17025 et, lorsque c’est possible, COFRAC, afin d’assurer la fiabilité, la traçabilité et l’acceptation réglementaire des résultats.
Vers une harmonisation européenne ?
À l’heure actuelle, il n’existe pas de réglementation européenne spécifique dédiée aux isoflavones, ce qui laisse aux États membres une certaine latitude dans la gestion des seuils de sécurité et des allégations santé.
Cependant, le développement du marché des protéines végétales et la popularité croissante des produits à base de soja pourraient accélérer l’harmonisation des réglementations, notamment sur les points suivants :
- Définition d’une dose journalière maximale européenne,
- Encadrement des compléments alimentaires à base d’isoflavones,
- Mise à jour des règlements INCO sur l’étiquetage et les allégations liées aux phytoestrogènes.
D’ici là, les industriels doivent faire preuve de prudence, en s’appuyant sur les référentiels nationaux existants, en réalisant des analyses régulières, et en ajustant leurs formulations en fonction des profils de consommateurs visés.

Comment les isoflavones sont-elles analysées en laboratoire ?
Un enjeu analytique essentiel pour les industriels
Avec l’essor des produits à base de plantes, des compléments alimentaires et des alternatives végétales au lait ou à la viande, le dosage des isoflavones est devenu un enjeu majeur pour de nombreux secteurs industriels. Que ce soit dans l’agroalimentaire, la nutraceutique ou les cosmétiques, il est essentiel de quantifier avec précision ces composés afin :
- d’assurer la conformité réglementaire,
- de valider les allégations santé,
- de maîtriser la qualité des matières premières,
- de contrôler les concentrations dans les produits finis.
Les laboratoires spécialisés utilisent des techniques analytiques avancées, capables de détecter les différentes formes d’isoflavones, même à l’état de trace, dans des matrices variées.
La chromatographie liquide haute performance (HPLC-UV)
La méthode la plus couramment utilisée pour le dosage des isoflavones est la HPLC-UV, ou chromatographie liquide haute performance couplée à un détecteur UV.
Cette technique permet de :
- séparer les différentes isoflavones (génistéine, daidzéine, glycitéine, etc.),
- quantifier chaque molécule de manière indépendante,
- atteindre des limites de quantification basses, parfois autour de 10 ppm (parties par million).
Exemple d’analyse :
Un laboratoire peut analyser un produit comme le tempeh, en extrayant les isoflavones et en mesurant leur concentration par HPLC-UV. Cette méthode est particulièrement précise, reproductible et conforme aux normes internationales (AOAC, ISO).
La méthode interne accréditée COFRAC
Certains laboratoires français, comme l’ITERG, ont développé des méthodes internes basées sur la norme AOAC, mais adaptées à des matrices spécifiques comme :
- le tofu nature,
- les jus de soja,
- les desserts végétaux fermentés,
- les galettes et burgers végétariens,
- les concentrats de soja ou germes en poudre.
Cette méthode a été accréditée COFRAC en 2021, garantissant sa fiabilité et sa reconnaissance officielle. Elle permet une quantification fine des 12 isoflavones principales, y compris dans des produits transformés complexes.
Autres méthodes analytiques complémentaires
- Spectrophotométrie : utilisée dans des contextes plus simples, cette méthode repose sur la mesure de l’absorbance d’un échantillon. Moins spécifique que la HPLC, elle sert parfois à des pré-analyses.
- LC-MS (chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse) : utilisée pour des analyses très fines ou pour confirmer l’identité des isoflavones dans des matrices complexes.
Exemples de matrices analysées
Les isoflavones peuvent être dosées dans une large gamme de matériaux végétaux ou de produits finis. Les matrices les plus courantes analysées en laboratoire comprennent :
- Aliments : tofu, tempeh, boissons au soja, farines, concentrés, desserts végétaux.
- Compléments alimentaires : extraits secs de soja, gélules, comprimés, poudres végétales.
- Produits cosmétiques : crèmes, lotions, sérums contenant des extraits de trèfle rouge ou de soja.
- Matières premières : poudres de germes, graines entières, extraits végétaux standardisés.
Normes, accréditations et importance de la traçabilité
Les analyses de laboratoire sur les isoflavones doivent être réalisées dans le respect de normes strictes, garantissant la fiabilité des résultats et leur acceptation par les autorités réglementaires.
- ISO 17025 : norme internationale qui définit les exigences de compétence pour les laboratoires d’analyse. Elle est incontournable pour garantir la qualité des méthodes utilisées.
- Accréditation COFRAC : en France, cette accréditation apporte une reconnaissance officielle et démontre que le laboratoire est en capacité de fournir des résultats valides et traçables.
- Normes AOAC : ces normes américaines sont souvent utilisées comme référence pour les méthodes de dosage dans l’agroalimentaire et les compléments alimentaires.
Les tests de conformité permettent ainsi de :
- garantir la sécurité des produits finis,
- anticiper les contrôles réglementaires,
- valider les niveaux d’isoflavones dans les allégations santé,
- éviter les dépassements de seuils pour les populations à risque.
Pourquoi faire analyser les isoflavones de vos produits ?
Faire analyser les isoflavones par un laboratoire spécialisé permet :
- d’assurer la conformité de vos produits aux recommandations de l’ANSES et aux attentes du marché,
- de maîtriser les risques sanitaires et réglementaires,
- d’ajuster vos formulations pour garantir un bon équilibre entre efficacité et sécurité,
- de documenter vos produits dans le cadre d’une démarche qualité ou de certification.
Que vous soyez fabricant de compléments alimentaires, industriel agroalimentaire, ou formulateur cosmétique, l’analyse en laboratoire constitue une étape clé pour sécuriser vos productions et protéger vos consommateurs.

Isoflavones et filières industrielles : quels enjeux pour les professionnels ?
L’industrie agroalimentaire : contrôle des teneurs et formulation sécurisée
Dans le secteur agroalimentaire, les isoflavones sont principalement présentes dans les produits à base de soja et, plus largement, dans les produits végétariens ou végans. La montée en puissance de ces alternatives végétales dans les assiettes des consommateurs amène les industriels à maîtriser précisément les niveaux d’isoflavones dans leurs produits finis.
Les enjeux pour les fabricants sont multiples :
- Respect des recommandations sanitaires : notamment pour éviter le dépassement des seuils réglementaires chez les enfants et les femmes enceintes.
- Adaptation des formulations : en fonction des profils de consommateurs visés (public sensible, sportifs, personnes âgées).
- Conformité des allégations nutritionnelles : par exemple, la mention “source de phytoestrogènes” nécessite un dosage précis.
Certains produits comme les galettes végétales, protéines de soja texturées, boissons végétales enrichies, ou encore les aliments pour enfants nécessitent une surveillance accrue, car ils peuvent concentrer les isoflavones bien au-delà des taux présents naturellement dans les graines.
Le secteur nutraceutique : standardisation des extraits et allégations santé
Le marché des compléments alimentaires à base d’isoflavones est en plein essor, notamment dans les domaines suivants :
- Soutien à la ménopause
- Santé cardiovasculaire
- Santé osseuse
- Prévention du vieillissement cellulaire
Dans ce contexte, les fabricants doivent veiller à :
- Standardiser leurs extraits (ex. : “extrait de soja titré à 40 % en isoflavones”),
- Maîtriser les formes moléculaires actives (aglycones vs glycosides),
- Démontrer la biodisponibilité et l’efficacité via des analyses précises,
- Éviter les surdosages pouvant nuire aux profils hormonaux de certains consommateurs.
Un complément mal formulé ou mal dosé peut non seulement perdre en efficacité, mais aussi représenter un risque sanitaire. Les allégations nutritionnelles et de santé doivent être appuyées par des analyses de laboratoire rigoureuses et, dans certains cas, par des études cliniques ou des avis réglementaires (EFSA, ANSES).
La cosmétique végétale : valorisation des extraits riches en isoflavones
Les isoflavones intéressent aussi de plus en plus le secteur cosmétique, notamment dans les gammes :
- anti-âge (raffermissement, élasticité de la peau),
- anti-acné hormonale (régulation du sébum),
- capillaires (renforcement de la fibre, stimulation de la croissance),
- soins du buste (effet tenseur).
Dans ces produits, on retrouve souvent des extraits végétaux riches en isoflavones tels que le trèfle rouge, le soja, ou la luzerne. Pour garantir la qualité des produits, les laboratoires doivent :
- caractériser précisément la teneur en isoflavones de l’extrait utilisé,
- vérifier la stabilité des molécules dans les formules (notamment en cas d’émulsions, de pH acide, ou d’exposition à la lumière),
- s’assurer de la sécurité d’usage cutanée, en particulier pour les peaux sensibles ou les zones hormonodépendantes.
Les produits cosmétiques contenant des isoflavones doivent répondre aux exigences du Règlement (CE) n° 1223/2009, qui impose une évaluation de la sécurité, incluant la toxicologie des substances végétales actives.
Une traçabilité renforcée pour les matières premières végétales
Quel que soit le secteur d’activité, les industriels doivent désormais intégrer la notion de traçabilité analytique dans la gestion de leurs approvisionnements. Cela implique :
- de connaître la source botanique exacte (espèce, partie utilisée),
- de vérifier l’origine géographique et les conditions de culture,
- de réaliser un contrôle analytique régulier des lots entrants.
La teneur en isoflavones peut fortement varier d’un lot à l’autre selon la variété végétale, le climat, la maturité à la récolte ou encore les procédés de séchage. Seules des analyses de laboratoire fiables permettent de sécuriser la chaîne de production et d’éviter les écarts de concentration non maîtrisés.

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